Marché Léo Ferré

500€ récoltés
pour les sinistrés d'ASIE

 

Ce dimanche 2 janvier 2 005 les communistes mobilisés sur le marché de notre ville ont pu récolter plus de 500 Euros et beaucoup de témoignages de sympathie.

Tout les dons récoltés seront  remis  entièrement au Secours Populaire  à la fin de la semaine prochaine ;d'ici là dans tous les quartiers, des initiatives seront prises pour faire vivre la solidarité, notamment avec la vente de l'Humanité hebdo du  9 janvier. 

 


Les Communistes de Bagneux, expriment leur solidarité en collectant des dons sur le marché ce jeudi 30 décembre au matin, en faveur des sinistrés d’Asie.
Cette Opération Solidarité Urgence Asie, continuera ce Dimanche 2 Janvier dans les quartiers et sur le marché Léo Ferré .

Tous les dons seront transférés au Secour populaire Français.

Un mouvement de solidarité exceptionnel.
Les communistes s’associent à la campagne conjointe engagée par le Secours populaire et le journal l’Humanité en faveur des sinistrés d’Asie. Ils vous appellent à y joindre vos dons.

Construire les systèmes internationaux permettant de faire front aux catastrophes et calamités naturelles, aux inégalités sociales et de développement entre les pays et les peuplesL’exigence de l’abandon de la dette des pays de la région est indispensable, nous la soutenonsElle repose la question générale de la dette de tous les pays en développement dont certains malheureusement sont en recul. Nous gardons en tête les catastrophes plus limitées mais cruelles qui ont touché ces dernières années des pays du Maghreb, d’Asie de l’ouest, d’Amérique du sud ou encore la tragédie silencieuse que représentent les dizaines de millions de séropositifs d’Afrique sub-Sahéliennes, etc.

La catastrophe humanitaire qui frappe l’Asie du sud, lève de par le monde un mouvement de solidarité exceptionnel. Les secours s’organisent pour gagner la course de vitesse contre les épidémies, les famines qui menacent les populations survivantes.Devant l’ampleur du drame, chacune et chacun perçoit l’exigence supérieure de la solidarité par delà les frontières qu’elles soient sociales ou de pays.Les grandes organisations de solidarité voient affluer des dons, émanant des personnes les plus modestes. Ce mouvement va s’amplifier dans les jours qui viennent. Ils sont notre fierté à tous. Les communistes s’associent à la campagne conjointe engagée par le Secours populaire et le journal l’Humanité en faveur des sinistrés d’Asie. Ils vous appellent à y joindre vos dons.Mais chacune et chacun pressant qu’un des enjeux  majeurs de notre monde et de nos sociétés dépasse cet élan, il est de construire les systèmes internationaux permettant de faire front aux catastrophes et calamités naturelles, aux inégalités sociales et de développement entre les pays et les peuples. Ce que nous apprend le terrible bilan des tsunamis du golfe du Bengale c’est que faute d’un système de surveillance et d’alerte mondiale, accordé aux organisations régionales et nationales de prévention et de secours, les victimes se comptent par dizaines de milliers. Or un tel système existe dans l’océan pacifique et il fonctionne. Pourquoi n’en est-il pas de même dans cette région de l’océan Indien ? Parce que les pays concernés sont pauvres et parce que les grandes organisations internationales qui répondent aux décisions des Etats les plus puissants et les plus riches (notamment l’ONU) n’ont pas jugé prioritaire de s’y engager.Si l’on constate des engagements d’aides importants provenant des pays les plus riches en ces heures tragiques, sous réserve d’en apprécier la réalité en regard des besoins, il est inquiétant de noter qu’un tel élan d’aide internationale se déploie en dehors des structures internationales telle l’ONU. Georges Bush privilégiant la constitution derrière les USA d’une coalition de l’aide, à l’image de la coalition de guerre qu’il a levé pour son aventure en Irak, déniant de fait tout rôle leader à l’ONU alors même que ce rôle est dans la nature même de L’ONU.Quand au système mondialisé, le capitalisme, il a ses lois qui dans de telles circonstances ne manquent pas de faire réfléchir sur son inhumanité intrinsèque. Ainsi chacun l’aura noté pendant que la comptabilité désespérante des morts ne cessait de prendre une ampleur inimaginable, 30 000, 50 000, 80 000, 100 000…, les cours des principales places boursières ne cessaient de grimper. La mort et la destruction massive ne sont-elles pas promesses de reconstructions à venir, de marchés à prendre ???N’a-t-on pas reçu en pleine figure au plus fort de l’horreur cette mise au point des grands assureurs internationaux déclarant que cette catastrophe n’aurait qu’un faible impact sur leurs résultats puisque ces populations détruites ou ayant tout perdu, ces villages dévastés, ces infrastructures annihilées n’étaient pour leur immense majorité pas couvertes par des assurances. Pendant le drame, le commerce peut donc continuer et les profits s’accumuler.L’ampleur du drame humain, l’immense souffrance de millions d’êtres humains, l’émotion et la mobilisation des générosités qui s’expriment aujourd’hui doivent ouvrir une nouvelle réflexion sur l’état et l’avenir du monde.L’exigence de l’abandon de la dette des pays de la région est indispensable, nous la soutenons.Elle repose la question générale de la dette de tous les pays en développement dont certains malheureusement sont en recul. Nous gardons en tête les catastrophes plus limitées mais cruelles qui ont touché ces dernières années des pays du Maghreb, d’Asie de l’ouest, d’Amérique du sud ou encore la tragédie silencieuse que représentent les dizaines de millions de séropositifs d’Afrique sub-Sahéliennes, etc.D’autres rapports internationaux sont nécessaires, fondés sur les coopérations, sur l’exigence de justice, sur la recherche de constructions collectives pour la sécurité des populations, le développement durable, la préservation des équilibres vitaux de la planète.Rien ne se fera sans que ces exigences ne soient elles mêmes portées par des luttes solidaires dans le monde entier.C’est à ces objectifs que le Parti communiste avec toutes celles et ceux qui partagent ces vues, entend consacrer tous ses efforts.Un autre monde est nécessaire. Rendons-le possible.